Béziers : un policier municipal blessé, ses collègues pris pour cibles
Un policier municipal de Béziers a été blessé lors d’une intervention, non loin du collège Jean-Perrin. Blessé légèrement lors de sa chute, deux jours d’ITT ont été ordonnés au policier, par un médecin de l’hôpital de Béziers.
Ce mardi 4 avril, en fin de journée, un motard de la police municipale de Béziers a été blessé en intervention. Alors que les policiers avaient bloqué un conducteur qui circulait sans permis, et que la fourrière était en train de charger la voiture entourée de trois motards,le pilote d’un scooter de grosse cylindrée est arrivé sur le secteur du collège Jean-Perrin.Sans casque et portant juste une capuche sur la tête, un des trois policiers a tenté de l’interpeller en s’approchant de lui. Il a été traîné sur plusieurs mètres avant de lâcher prise et de se blesser en tombant au sol. « Fort heureusement il portait ses équipements de sécurité, a expliqué le Commandant Fabrice Cantèle, le directeur de la police municipale de Béziers. Cela lui a évité de plus graves blessures. » En effet, le policier était équipé de son blouson, d’un airbag et de son casque.
Alertés sur les ondes, les gendarmes sont venus immédiatement en soutien des policiers. Le fuyard a été poursuivi, jusqu’à La Devèze, par un des motards, alors que le troisième s’occupait de son collègue allongé au sol.
Dans le quartier de La Devèze, le policier a traversé la rue Jean Franco. « Il a été la cible de très nombreux projectiles, ajoute le directeur de la police municipale. Il a reçu des cailloux, mais aussi des chaises. Tout était fait pour le faire tomber au sol. Six autres équipages qui sont arrivés sur les lieux en renfort ont essuyé le même traitement. »
Un temps perdu de vue, le pilote du scooter a été retrouvé. Il a abandonné son scooter avant de poursuivre sa fuite à pied. Il a finalement été interpellé devant les Halles de La Devèze. Il a fallu l’intervention des policiers nationaux pour évacuer le suspect qui a été placé en garde à vue. Les policiers municipaux étaient en effet pris à partie par des groupes d’individus. Une soixantaine environ selon des témoins qui étaient divisés par petits groupes.